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Ce que je déteste dans le "blogging"


Ce que je déteste dans le blogging

Après presque deux ans de "blogging", j'avais besoin de rédiger cet article.

Tout d'abord, vous devez savoir que je DÉTESTE le mot "blogueuse" presqu'autant qu'influenceur(euse) que je trouve immonde. En réalité, je trouve ces termes hyper réducteurs. Mais bon, vu que c'est ça qu'on doit dire...

Lorsque je me suis lancée, je l'ai fait sur Facebook. Certaines "blogueuses" m'ont d'ailleurs snobée car n'étant active que sur Facebook à mes débuts, je n'avais aucune légitimité à leurs yeux... Bref! Et oui, je suis une "Facebook Native". Toute cette aventure a commencé avec une page Facebook absolument pas destinée à faire le buzz ou avoir le moindre succès, c'était le seul stratagème trouvé pour que mes amis saoulés par toutes mes photos au resto cessent de me virer de leur liste d'amis...

Progressivement, je suis entrée dans un monde qui m'était totalement inconnu. J'ai d'ailleurs été très surprise quand après seulement trois mois, j'avais déjà une demande de collaboration avec une agence de comm' et ma réaction, à l'époque, était très mignonne :

"Bonsoir, Tout d'abord, je vous remercie pour votre message !

Votre proposition, me parle et me plait énormément.

C'est donc avec grand plaisir que je vous fait part de mes coordonnées Blablablaaaa"

Depuis lors, je ne pense pas avoir changé grand chose à ma philosophie : être moi-même et sincère, peu importe les clashs et les conséquences pour moi.

La seule chose que je ne fais pas c'est dézinguer sans nuances un produit, un concept ou un établissement.

Je pense que le secteur de l'Horeca et les autres d'ailleurs, souffrent suffisamment comme ça. Donc... Si ça ne va vraiment pas, j'en parle sur place (même si ça va bien d'ailleurs, je suis une vraie bavarde), je n'écris rien et j'attends d'y retourner pour vous en parler :)

J'ai aussi découvert les aspects très négatifs de cet univers un peu superficiel : les gue-guerres entre blogueuses, les "blogueuses food" qui font semblant de manger et laissent tout sur la table, le tout en ayant mis en scène leurs assiettes pendant vingt minutes (véridique), avoir envahi votre espace, demandé de vous bouger car vous étiez dans le champs alors que toi, t'as juste envie de faire une photo naturelle et sympa et surtout... de manger chaud ! Sans oublier qu'elles ont commencé la conversation avec un "t'as combien de followers sur Insta, Facebook et combien de vues sur Youtube ?"

Ce n'est toutefois pas une généralité (ouf!).

Je dois tout de même vous avouer que depuis ce genre d'expériences, les repas blogueurs, j'évite. Pas par snobisme mais parce que je risquerais de me faire des ennemies et je n'ai clairement pas envie que cela arrive. C'est tellement mieux quand tout le monde se soutient et s'entend. Non ?

En voici un extrait :

https://bim-magazine.com/2017/09/26/quand-un-chef-etoile-tacle-des-blogger/

Sachez avant toute chose que je ne fonctionne pas du tout comme ça, jamais je ne m'abaisserai à écrire à un chef pour lui "vendre mes services". J'aurais juste l'impression d'être une pique-assiette.

Je reçois très souvent des invitations mais je ne réponds positivement qu'à moins de 10% d'entre elles. Pourquoi ? Parce que j'ai envie qu'aller au resto reste un plaisir et non une obligation. Les chefs savent toujours que je n'accepte que si je suis libre d'écrire ce que je pense et de la façon que je le pense sans relecture.

Si un chef souhaite m'inviter à découvrir son univers, bien entendu que cela me fait plaisir mais cela doit toujours être une initiative du chef et pas de la personne qui souhaite s'y rendre. C'est logique pourtant, non ?!

Vous vous imaginez, vous, rentrer dans un magasin de vêtements en disant : "Etant donné que je vais porter vos fringues, offrez-cette jupe. Merci, aurevoir" ? Moi pas !

Faut pas se le cacher, en tant qu' "influenceur", on a accès à une vie de privilégié : invitations, privilèges, cadeaux, rémunérations... ce qui sous-entend tout de même un vrai travail de dingue ! En plus de mon temps plein, je dois gérer un second quand je rendre à la maison, ce que je fais, bien entendu, par plaisir.

Attention toutefois, pour moi, il serait inadmissible de me faire rémunérer par un chef pour écrire un article sur un restaurant, je n'ose imaginer le conflit d'intérêt et le problème d'authenticité.

Une fois encore, cet article n'est en rien pour généraliser car des tas de "blogueurs" sont honnêtes et font des choses géniales ! Il est cependant important, je pense, de prendre le temps de vous montrer un petit échantillon que représente ce "petit monde de requins".

Pour finir, sachez que tout ce que je vis, c'est grâce à vous et jamais je ne vous remercierai assez !

Maurane

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