top of page

Mon coup de cœur de l'été : Le Pavillon du Vieux Château à Modave.


Il y a quelques semaines, avec mon amoureux, nous avons eu l’impression de découvrir un petit bijou :le genre de resto où l’on se sent privilégié. Tant dans le rapport qualité prix que dans le contenu de l’assiette ou le service. Le genre de lieu où l’on n’a pas besoin d’être un habitué pour s’y sentir comme chez soi.

Ce que vous ne savez pas c’est qu’avant de rentrer dans le restaurant, j’ai d’abord du faire face aux nombreuses expressions aussi bien faciales que verbales de mon homme, laissant transparaître un vieux « Où est-ce qu’elle m’emmène encore celle-là, qu’est ce qu’elle me saoule ! »

Mais bon… je dois cesser de me plaindre, il m’a fait l’honneur de sa présence. Quoi que je vous avoue que s’il m’avait plantée le jour où je fêtais la signature de mon contrat, il aurait passé un sale quart d’heure !

Je me plains à longueur de journée (sortez les violons...) mais je l'aime au plus haut point!


Vous voulez savoir comment nous sommes arrivés là-bas ? Ben c’est grâce à vous ! Vous nous aviez suggéré l’adresse il y a quelques mois et nous avons foncé ! Je ne sais plus ni qui, ni quand, ni comment, ni où… Mais c’est grâce à vous !

En entrant dans le restaurant, je me suis surprise à vouloir faire la bise à la patronne… Notre conversation au téléphone s’est avérée tellement agréable que j’avais l’impression de la connaitre depuis toujours.

La salle de restaurant aux tons doux et sobres est dotée d’un mobilier en bois ce qui lui assure un coté confortable et chaleureux. De belles associations qui augurent d’un repas plus qu’agréable. Houla, si je commence à me mettre à faire des phrases aussi « prout-prout », je parlerai bientôt de moi à le troisième personne et au pluriel car au singulier c’est déjà fréquent (ok, ok, j’ai craqué mon slip ! ).

Et si on parlait du contenu de l’assiette, j’ai faim, moi !

Comme vous vous en doutez, nous (enfin… je…) avons craqué pour la formule « menu » en cinq services et quelle excellente initiative.

Dès les mises en bouche, j’ai compris qu’ici, j’allais avoir un coup de cœur intersidéral !

Nous avons commencé avec un saumon accompagné d’une sauce vierge et de wakamé. Doux Jésus !

Un équilibre parfait, des saveurs décuplées. En une bouchée on savait que si le reste était du même ressort, on allait se régaler.

Même point de vue pour les moules de corde associées au chorizo et à la coriandre ainsi que pour la soupe miso, raviole de foie gras et amandes grillées. Du pep’s, des produits de qualité… Une merveille !

Vous trouvez que je m’emballe ? C’est vrai que je suis du genre enthousiaste mais là, on en a vraiment pris plein la bouche !

Pour la suite, place au menu :

Grosse crevette

mangue/concombre/jeunes pousses

Bar de ligne

caponata/anchois/mousseline de citron

Aubrac rossini, morilles, poireaux, fenouil, carottes

Dégustation de fromage

jeunes pousses, mosterda di cremona

Tarte fine

bergamote/fraise/rhubarbe

Pour entamer le menu (ben oui, les mises en bouche toute la soirée, c’est pas possible), nous avons commencé par la grosse crevette.

Une entrée pleine de saveurs et d’un équilibre épatant : textures, délicatesse… Tout était là. J’ai d’ailleurs adoré le côté un peu inédit de l’alliance du concombre et de la mangue qui, au final, paraissait être une évidence.

Pour suivre, me concernant : le bar de ligne !

Un poisson cuit à la perfection et pas en micro portion s’il vous plait. Pour moi, cette assiette était l’illustration même que l’on peut manger gastronomique sans picorer.

Une présentation certes simple mais qui met en valeur l’élément principal : le poisson. Un bar qui fondait littéralement en bouche magnifié par cette mousseline de citron. Quel beau contraste !

Pour cette entrée, nous avions deux choix possibles dont le pigeonneau laqué sur lequel mon amoureux a craqué !

Une assiette très différente mais tout aussi savoureuse (et oui, il me laisse goûter ses plats) avec des inspirations asiatiques où, une fois encore l’exécution frôlait la perfection.

Avant de passer au fromage, place au plat principal tant attendu : l’Aubrac rossini !

Le genre d’assiette hyper-ultra-méga gourmande à côte de laquelle une gloubi comme moi, ne passe pas !

Cuisson bleue comme demandée (une viande plus cuite que « saignante » est, pour moi, un sacrilège) et d’une qualité indéniable, ce morceau de viande avait tout pour me plaire. Sans oublier une sauce à devenir dingue et cette précieuse association foie-gras/morilles que j’aime tant… J’étais aux anges !

Histoire de continuer en bon chemin, nous avons dégusté l’assiette de fromage proposée par le chef accompagnée de la mostarda di cremona et ses jeunes pousses. Je sais qu’il s’agissait d’un fromage lavé au vin mais j’ai oublié de noter son nom (enfin si mais mon dictionnaire de Smartphone l’a transformé en truc indéchiffrable).

Par contre, mes papilles se rappellent encore la justesse de l’accord de ces trois éléments qui, même mangés séparément, étaient à tomber !

Pour terminer, on reste dans un équilibre génialissime avec la fraise, la bergamote et la rhubarbe.

La douceur de la fraise délicatement relevée par la bergamote et la rhubarbe qui apporte à cette belle préparation un vrai « petit coup de kick », une belle réussite ce dessert.

Le service.

Convivial, souriant, attentionné et sans chichis comme je l’aime ! Durant toute la soirée, nous avons eu l’impression de manger chez des amis de longue date.

La douloureuse.

Comptez 42€/ 4 services et 60€/ 5 services : un prix nettement justifié et un rapport qualité prix qui nous a presque donné l’envie de dire : "merci" en réglant l’addition (ça arrive surtout quand c’est mon homme qui paye !).

Résumer ce repas ?

Pour être honnête, là, maintenant, j’ai encore des étoiles dans les yeux en vous écrivant…

J’ai retrouvé dans cette soirée, énormément de choses que j’aime lorsque je me rends au restaurant : la convivialité, la gourmandise, la générosité, le respect des bons produits, un choix minutieux des vins… bref ! J’ai adoré et j’espère que, par ces quelques phrases, je parviendrai à vous convaincre de découvrir cette merveilleuse adresse.

Je n’ai plus qu’une chose à leur dire : Merci !

Pour l'anecdote, leur pain vient de chez "Les Co'pains" à Ocquier où j'ai couru le lendemain tant il était bon !

bottom of page